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Pologne 11 : Malbork - suite - arrivée à Gdansk
Notre arrivée à Malbork par le train avait été assez lente. Olsztyn, un tortillard. La chaleur de l'Europe centrale. Des gens simples, montant dans une gare, descendant à la suivante, parfois un vélo à la main, d'autres avec de gros sacs. Un contrôleur se prenant de bec avec deux hippies. La gare de Malbork est vraiment petite, vieillote, assez sale mais chaleureuse. La consigne encombrée par un clochard. Le buffet de la gare sert des plats chauds, je tente un hamburger avec frites. Ne pas confondre frites et fritki... Le pain est vaguement brioché, du poulet blanc nage dans une louche de ketchup local: je m'en mets sur les mains, les avant-bras, il faut courir, le groupe s'ébranle déjà. Une rue en pente, un carrefour, des maisons modernes, sans style, une rue avec quelques commerces, des devantures comme chez nous il y a trente ans. On arrive dans une avenue, des cars de touristes, des parkings, au fond des baraques, on voit une muraille imposante, un toit gigantesque: Marienburg se distingue de loin, il écrase le visiteur, incongru au milieu d'une ville quelconque, sans cachet. Visite ... le train défile au milieu d'une campagne verte, parsemée de maisons, de petites agglomérations. La Vistule. Gdansk: la gare surprend, assez grande, assez moderne, assez ... comme partout. Tout de suite l'atmosphère de la Baltique, de la Hanse. Portes monumentales: Porte Haute, Porte Dorée...La circulation automobile reste de l'autre côté du rempart. Immeubles reconstruits, la ville respire. Elle est vivante. Les gens sont détendus, en chemisette. Les façades à la hollandaise respirent la propreté. Nous traversons la rue Dluga, nous apercevons le beffroi de l'Hotel de Ville, au loin nous devinons la Porte Verte. Notre hôtel est là, au coeur des vieilles maisons, 50 mêtres plus loin. C'est un moment paisible, de bonheur, comme si après Olsztyn, Zakopane et Krakow, si loin dans les terres, j'atteignais un port ... mais oui, c'est un port, la mer est là, à la toucher, un canal y mène, on voit la marée battre les quais, elle sent, elle enveloppe la ville, qui a vécu pour et par elle. Il fait chaud, vraiment chaud.
Ecrit par candide, le Vendredi 29 Octobre 2004, 22:57 dans la rubrique "Premiers Pas".
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La suite !
Ecrit par Ondine le Vendredi 29 Octobre 2004, 23:03
C'est génial de te lire à nouveau, Candide ! J'attends avec impatience la suite de Gdansk. Quitter un instant les entre deux eaux familiales, en cette semaine de "vacances", venir se nourrir à ton récit, puis replonger... Merci de cette fraîcheur soudaine et agréable.
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