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je poursuis sur l'Irak, à contre courant et à pas comptés sur "l'humiliation"

dans le bouquin, "psychanalyse d'un conflit", l'auteur énonce: "qu'est ce qui est le plus humiliant, d'être envahi par une puissance étrangère, ou de n'avoir que cette invasion comme espoir d'être libéré - de dictatures qui semblent aller de soi et dont on ne questionne plus l'incroyable pérennité" p117.

l'auteur voit dans le fantasme de plénitude identitaire la genèse d'une dignité exacerbée, qui au premier choc non gagné avec l'autre, se sent humiliée.

dès lors, "l'emprise du fantasme est telle qu'elle semble bloquer la question de la liberté: s'agit-il de se libérer du fantasme, ou d'être libre dans le fantasme qui sacrifie le rapport à l'autre et à la réalité".

du pain sur la planche, donc.