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Arru se balançe,
au gré de l'eau, sur la rivière boueuse, depuis un mois, sans réelle surveillance. J'ouvre le capot, un air humide sentant un peu le renfermé arrive à mes narines. Réarmer. Faire des courses. Là-bas, au bout de la rue, en suivant le trottoir au long duquel s'alignent des petites maisons blanches, un peu comme des corons, mais à la mode d'Andalousie, quelques commerces aussi. De grands entrepôts, où est élevé le vin de Xerez, des bars. De grands palmiers, une atmosphère chaude, tempérée par le vent de l'océan. Ce dernier lutte régulièrement avec la rivière, presque chaque douze heures, il remonte son cours, l'envahit. 21 juillet 2002. Elle est là, dans une robe sans forme. Je passe sur le ponton, monte sur le quai, la marée est basse, je domine Arru, et tous les autres. Mes deux pavillons rouge et or flottent. Je m'accoude à la rambarde, au dessus de l'eau, et je pleure.
Ecrit par candide, le Dimanche 25 Janvier 2004, 00:29 dans la rubrique "Premiers Pas".
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