Ecrire un article
antiracisme - conférence de "ni Putes ni Soumises" -
Anti-racisme oui, mais quel anti-racisme ? Texte d'une conférence débat organisée par "Ni Putes Ni Soumises" Un des éléments importants de la citoyenneté et du refus de l’embrigadement est l’engagement dans le combat associatif antiraciste. Nous disons tous vouloir refuser le racisme, et tous ceux qui sont ici ce soir veulent lutter contre le racisme. Un jeune qui aujourd’hui veut s’engager contre le racisme a besoin d’idées claires sur le racisme qui frappe les Noirs, les Arabo-musulmans, les Juifs, les femmes, les Tsiganes, les Blancs, les Français … Chaque racisme a ses spécificités qu’il faut caractériser pour pouvoir le combattre. Le 7 novembre 2004, a eu lieu à Paris à l’initiative du Mrap et de la Ligue des Droits de l’Homme une « grande manifestation contre le racisme ». Cette manifestation n’a rassemblé que bien peu de monde. La presse a justifié cette faible mobilisation en évoquant des dissensions entre organisations anti-racistes. En effet de nombreuses associations et de nombreuses personnalités avaient refusé de participer: SOS Racisme, la LICRA, mais aussi des organisations juives, mais aussi Ni Putes Ni Soumises, mais aussi des militants maghrébins comme les socialistes algériens qui ont lutté contre le FIS. La première difficulté que va rencontrer ce jeune est donc de savoir qui EST raciste, et, surtout, qui est ANTI-raciste. En réalité tout le monde se présente comme anti-raciste. La question sera donc qui ce jeune doit-il croire, en qui doit-il faire confiance ? Son choix est bien difficile… Dans cette intervention, nous allons voir trois parties : - les difficultés d’être anti-racistes aujourd’hui en France - la faillite de certaines organisations antiracistes - des pistes pour résister à l’embrigadement Les divergences entre ceux qui manifestaient le 7 novembre et ceux qui refusaient de manifester tournent surtout autour de deux axes : le Proche Orient et les islamistes. Tout d’abord le Proche Orient. Mon but n’est pas du tout de prendre parti ici pour ou contre tel protagoniste israélien ou palestinien. Tous les points de vue, toutes les opinions sont respectables, du moment que, précisément, ils excluent le racisme. Fadela Amara et Mohamed Abdi, dirigeants nationaux de Ni Putes Ni Soumises, ont affirmé à plusieurs reprises leur solidarité avec les Palestiniens, et leur point de vue est respectable, parce qu’il n’y a pas de leur part de diabolisation d’Israël. Je vais prendre deux exemples pour illustrer ce qui se passe. Premier exemple : Le mercredi 12 janvier 2005 à Paris, un rassemblement pro-palestinien est organisé, à l'appel notamment de l'Association « France Palestine Solidarité » et de « l’Union des Juifs Français pour la Paix » (UJFP). L’UJFP est une association juive qui fait de la cause palestinienne sa grande priorité. Le rassemblement est d’abord mouvementé parce qu’ils sont agressés par une autre association juive. Puis ce sont Ginette Skandrani et Jean-Paul Cruse (1), des antisémites et négationnistes notoires, qui prennent place dans le rassemblement. Protestations de certains organisateurs qui exigent que ces négationnistes quittent les lieux. Mais d’autres organisateurs et de nombreux militants pro-palestiniens exigent que ces négationnistes restent dans la manifestation, et veulent au contraire exclure ces Juifs défenseurs des Palestiniens. On a même entendu que la « présence de Juifs » était « une honte ». (2) Ginette Skandrani est pourtant connue pour avoir édité un remake du « protocole des sages de Sion », intitulé « le complot judéo-nazi d’Ariel Sharon » qui, comme son modèle, est un faux notoire, destiné à alimenter la haine anti-juive et anti-israélienne, notamment dans les pays arabes. (3) Second exemple : en octobre 2004 paraît l’ouvrage controversé d’Alain Ménargues, directeur de l’information de RFI, « le mur de Sharon ». L’ouvrage suscite de très nombreuses protestations en raison de son contenu raciste. Pourtant, le 17 octobre 2004, plusieurs organisations pro-palestiniennes comme la CCIPPP(4) et Euro-Palestine dénonçaient une « nouvelle chasse aux sorcières contre le journaliste Alain Ménargues » et demandaient au public, « y compris aux détracteurs de Ménargues, s’ils ont un minimum d’honnêteté intellectuelle », de lire les deux derniers livres de l’intéressé. Or, des pages entières du « Mur de Sharon » d’Alain Ménargues sont directement recopiées de la prose d’un néo-nazi américain Mark Weber, directeur de l’Institute for Historical Review, la principale officine négationniste aux États-Unis. Un néo-nazi, un anti-noir et un anti-juif (5), voilà le genre de lectures que recommande Euro-Palestine ! Ces deux exemples sont loin d’être isolés. Comment se fait-il que les défenseurs de la cause palestinienne se prennent ainsi les pieds dans l’anti-judaïsme aussi primaire ? D’où vient que la cause palestinienne soit ainsi mélangée à l’antisémitisme ? Comment les militants pro-palestiniens font-ils le tri entre information et propagande, entre ce qui est réel et ce qui est motivé par l’anti-judaïsme ? Comment font-ils pour éviter le piège de ce que Pierre André Taguieff et Jean Christophe Rufin nomment l’antisionisme radical, ce mélange intime d’anti-israélisme et d’antijudaïsme ?6 Comment faire son engagement si les organisations pro-palestiniennes elles-mêmes ne savent pas faire la différence ? En réalité, il y a dans le monde plusieurs centres névralgiques de propagation de l’antijudaïsme : actuellement ce sont surtout les mouvements islamistes et notamment le Hamas, dont le seul but est d’assassiner les Juifs ! Pour le Cheikh Ahmed Yassine (7), fondateur et dirigeant du Hamas (8) je cite, « les Juifs sont des chiens » ou encore je cite, «Tout Juif est une cible et peut être tué». L’article 7 de la charte du Hamas précise : « Le jour du Jugement ne viendra pas tant que les Musulmans ne tuent les Juifs et tant que le Juif se cache derrière des pierres et des arbres. » Le but de Yassine, c’était, sans aucune subtilité, la mort des Juifs. En vérité, il ne s'agit pas ici de politique, pas d'une opinion. Il s’agit d’une propagande raciste digne du nazisme. Les musulmans démocrates sont-ils au courant de la Charte du Hamas, et dénoncent-ils cette propagande raciste ? Comment les militants font-ils la part des choses entre une information factuelle et une information donnée par le Hamas pour pousser à la haine? (9) Les islamistes en France utilisent bien entendu la version Hamas des évènements : ils veulent montrer des musulmans victimes de massacres à des musulmans victimes du chômage pour les pousser au « Jihad ». Il s’agit, comme dit Mohamed Sifaoui, de convertir les musulmans à l’islamisme. Mais souvent la presse française leur donne un coup de main, et répercute une version proche de celle des islamistes. Comment se fait-il en effet que la majeure partie de la presse française parle du Hamas ou du Hezbollah comme de « mouvements de résistance » ? En réalité, de nombreux journalistes hésitent à dire les faits bruts car ils craignent de « stigmatiser » des musulmans. On retrouve la même complaisance molle vis-à-vis des islamistes en Algérie. Cet ensemble de désinformations et de complaisances laisse le champ libre à de grands mythes sur tous les conflits où sont impliqués des islamistes (10). Une large fraction de l’extrême gauche continue à soutenir les islamistes, considérés comme ayant un rôle dans le combat anti-impérialiste (11). Le MRAP : faillite de l’antiracisme officiel Si nous revenons à ce jeune qui veut s’engager, s’il décide de soutenir les droits humains, il a de plus en plus besoin d’y voir clair. Logiquement, il devrait pouvoir se tourner vers des organisations anti-racistes. La plus importante d’entre elles, c’est le Mrap. Or que dit le Mrap ? Quel éclairage jette-t-il sur la crise de l’anti-racisme ? Hé bien, il ne nous éclaire pas beaucoup, Il projette même une lumière trouble. Le Collectif Contre TOUS les Racismes a dénoncé les méthodes dangereuses et les liaisons dangereuses du Mrap, par deux rapports de 400 pages au total, parus en février et novembre 2004 (12). Le CRIF a consacré en septembre 2004 un rapport à l’analyse des communiqués du Mrap (13). Pas un mot, pas une virgule de ces rapports n’a pu être démentie par le MRAP, qui, comme seule réponse, n’a su que diffamer les auteurs des rapports. Sur l’antisémitisme et l’anti-israélisme, tout d’abord ; ce serait le travail du Mrap que de dénoncer l’antisémitisme qui se cache derrière de soi-disant analyses politiques. Ce serait le rôle du Mrap que de tracer la limite entre une position politique, une opinion et un discours raciste des islamistes. Or, le Mrap fait tout le contraire. Au lieu de dépassionner le conflit israélo-palestinien, au lieu de le ramener à de justes propositions, le Mrap en a fait son cheval de bataille. Chaque année, 70 % des communiqués du Mrap en politique étrangère sont consacrés au Proche-Orient, toujours pour condamner Israël. Par contre, le MRAP ne condamne jamais le terrorisme des Palestiniens, au contraire. Cette complaisance pour le terrorisme vaut aussi pour le terrorisme islamiste algérien : à peine 1 % des communiqués sont consacrés aux massacres commis par les islamistes en Algérie ! Dans ces communiqués, le MRAP ne condamne jamais les terroristes islamistes ! Nos amis anti-fascistes algériens, qui ont durement lutté contre le FIS, regrettent de ne jamais trouver le Mrap à leurs côtés. Voyons maintenant qui sont les collaborateurs du Mrap. Nous avons vu que l’UJFP, amie et défenseur des Palestiniens, refuse de manifester aux côtés de racistes et de négationnistes. Le Mrap n’a pas souvent cette conscience, loin de là. Roger Garaudy, Ginette Skandrani, Monder Sfar et l’internaute Cuba Libre ont été ou sont des collaborateurs du Mrap. Le Mrap a des collaborateurs racistes et négationnistes avec qui il initie et co-organise nombre de manifestations anti-israéliennes, nombre de meetings, signe nombre de pétitions. Il ne se sépare de ces personnages que lorsque leur racisme est sur la place publique et qu’ils sont devenus infréquentables. Avec de tels collaborateurs, avec un tel discours, êtes-vous surpris que des Juifs subissent des injures racistes dans une manifestation ? Êtes-vous surpris que l’on crie « Mort aux Juifs ! » dans des manifestations co-organisées par le Mrap ? Le Mrap, qui pourrait, qui devrait parler avec une voix morale, n’a rien expliqué. Au contraire, il n’a fait que jeter de l’huile sur le feu en justifiant ces appels aux meurtres. D’ailleurs, en avril 2004, le secrétaire général du Mrap, Mouloud Aounit a franchi la ligne rouge : il a reproché à un adversaire politique d’être aux mains du « lobby juif » qui commanderait la France (14) ! Où est le Mrap lorsque des Juifs sont agressés, lorsque des enfants juifs sont martyrisés dans les écoles, lorsque des Juifs religieux sont tabassés dans la rue par des racistes (15) ? Où est le Mrap lorsque des femmes sont victimes d’agressions sexistes ? Le Mrap n’a même jamais exprimé la moindre compassion, le moindre soutien à ces victimes. Pourtant les témoignages de femmes des cités sur le site de Ni Putes Ni Soumises sont effrayants. Où est le MRAP lorsque des chanteurs sexistes chantent (dans des galas « de soutien » au Mrap) à la gloire des tournantes dans les caves ? Que fait le Mrap aux côtés des intégristes islamistes dans leur campagne agressive pour le voile à l’école ? Le MRAP cautionne leur vision sexiste de la société. Quand le Mrap a-t-il dénoncé le racisme anti-blanc et anti-républicain : au contraire, il soutient que « les Français seraient tous plus ou moins racistes », que la justice française serait « coloniale ». Objectivement, le Mrap sert le combat des islamistes contre la France. Pourquoi le MRAP cherche-t-il toujours à excuser les auteurs d’actes racistes s’il s’agit des jeunes d’origine maghrébine ? Par cette attitude discriminatoire, le Mrap ajoute à la confusion (16). Tout cela fait tout de même un peu beaucoup pour une organisation censée lutter contre le racisme. Ces orientations ont été prises par la direction du Mrap. Il y a dans cette organisation des militants sincères, dévoués qui font un travail remarquable. Il y a même des « réformateurs », qui seraient porteurs d’une alternance. On peut pourtant être inquiet pour l’avenir lorsqu’on voit que les principaux réformateurs ont signé des rapports montant de toutes pièces le mythe de l’islamophobie (12) et qu’ils tolèrent sur leurs sites Internet une chasse aux sorcières et une délation inouïe de ceux qui osent briser le tabou du silence. Venons-en à l’islamophobie Sur France Inter en 1997, Taguieff dénonçait le discours «sécuritaire» de l'extrême droite, qui consiste à amalgamer Musulman et islamiste. Pour faire peur, l’extrême droite affirme en effet que «trois millions de Musulmans, c'est trois millions d'extrémistes potentiels» (le nombre de musulmans varie selon les discours jusqu’à 10 millions). Il avait ajouté que c'était aussi la base de la stratégie de recrutement des islamistes dans les milieux musulmans des banlieues (17). En effet, pour les islamistes aussi, un musulman est un extrémiste potentiel. Pour contrer ces deux discours démagogiques et racistes envers les musulmans, le Mrap aurait du, là aussi, aider à tracer une ligne claire entre la grande majorité de la population musulmane, qui n’est pas raciste, et les islamistes qui méprisent les non-musulmans, les musulmans démocrates et les lois de la République. Pourquoi le Mrap n’a-t-il jamais fait la clarté pour contrer cet amalgame entre musulmans et islamistes intégristes qui sert l’extrême droite et les intégristes islamistes ? Pourquoi ne met-il pas de frontière claire, pourquoi ouvre-t-il la voie aux démagogues d’extrême droite et aux racistes de tout poil ? Pourquoi le MRAP n’a-t-il rien fait pour empêcher cette fracture communautariste qui enferme les musulmans de France dans l’intégrisme islamiste ? Le concept qui est au coeur de cet amalgame est l’islamophobie. Le Mrap a beaucoup travaillé pour dénoncer ce qu’il appelle « l’islamophobie ». Je dois dire que ce concept a été fortement contesté au sein même du Mrap en 2004. Le symétrique d’« islamophobie » serait « judaïsmophobie » ou « christianismophobie ». Dans notre pays, les critiques du christianisme et du judaïsme sont courantes. Le Mrap ne s’est jamais immiscé dans ce débat lorsqu’il s’agit de Chrétiens ou de Juifs. Pourquoi prend-il sélectivement la défense de l’islam ? Pourquoi, au nom de ce concept d’« islamophobie » fait-il passer pour du racisme la critique de l’islamisme ? L’« islamophobie » est un racisme imaginaire, construit de toutes pièces en amalgamant le racisme anti-maghrébin (qui est scandaleux et qu’il faut combattre avec détermination) et la critique du fondamentalisme islamiste ou de l’islam (critique qui est légitime). En réalité, c’est au nom de la lutte contre les discriminations subies par les Maghrébins que l’on prétend interdire la critique de l’islam. Voyons où nous en sommes dans ce panorama : le Mrap ne dénonce pas la vision islamiste sur les Juifs, les Chrétiens, les femmes, la République. Par contre il utilise le concept d’islamophobie pour mettre à l’index, non pas le racisme anti-maghrébin, mais tout simplement ceux qui dénoncent l’intégrisme islamiste. C’est face à cet antiracisme partial, partiel et sélectif, face à cette instrumentalisation de l’antiracisme, que s’est créé le Collectif Contre TOUS les Racismes (12). La vision du monde qui sous-tend le discours d’un Yacine implique que l’islam soit une religion « globale », globalisante. Elle implique que l’islam ait la prééminence sur les autres religions et que la loi islamique soit plus importante que la loi de la République, en France, dans le pays qui a accueilli ces musulmans. Bien au contraire, la laïcité nous protège contre ces déviances-là. Elle assure à chacun le libre exercice de sa religion, aux musulmans comme aux autres. Et c’est pour cela que nous y sommes attachés. Nous, ce sont les Juifs. Nous, ce sont les femmes. Nous, ce sont les Maghrébins démocrates, celles et ceux qui ont connu l’intégrisme en Algérie, et qui le refusent. Nous, ce sont les Français démocrates, attachés aux valeurs de notre République, au respect mutuel. Lutter pour la liberté aujourd’hui, c’est refuser le sexisme, refuser l’embrigadement, refuser le racisme, refuser l’antisémitisme et l’antisionisme radical. On ne peut pas lutter contre le fascisme islamiste si on ne combat pas toute sa propagande. On ne peut pas espérer lutter pour la condition de la femme si on ne combat pas aussi, en même temps l’anti-israélisme, et inversement. C’est à nous de retrouver le coeur de nos valeurs humanistes et laïques. Alexandre Feigenbaum, chercheur, B’nai B’rith France ont cosigné cet article : Kebir Jbil, président du Mouvement des Maghrébins Laïques de France Liliane Messika, écrivain, porte-parole de Primo-Europe Bernice Dubois, ancienne adhérente du MRAP, militante féministe Simon Midal, Président de Communauté on Line 1 Didier Daeninckx http://www.amnistia.net/news/articles/fascdoss/azizpeti/azizpet2.htm : Jean-Paul Cruse, sur un site "latin et souverainiste", saluait "le défi lancé, le 11 septembre par un commando de rebelles venus du Grand Sud frapper le Centre Mondial du Commerce International -au prix, hélas- de plusieurs milliers de victimes ('’dégâts collatéraux’'). Selon Le Monde (1), Jean Paul Cruse aurait cherché à établir des ponts entre l’extrême droite et certains communistes en 1993. 2 http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=31441 (www.iridium) 3 Luiza Toscane, dans « Tunis réveille-toi »le mercredi 25 juin 2003, voir la note 12 4 Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien CCIPPP, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris ccippp@club-internet.fr 5 http://www.col.fr/arche/article.php3?id_article=62 6 A titre d’exemple, voici le portrait de Mohamed Ennacer Latrèche, président du Parti des Musulmans de France (PMF) par Xavier Ternisien : « il professe un antisionisme obsessionnel qui cache mal un net antisémitisme. Au cours d'une conférence de presse, mercredi 14 janvier, il multiplie les déclarations provocatrices. "Oui, je suis fier et content de connaître Serge Thion", le chercheur négationniste révoqué du CNRS : "Un grand spécialiste de l'Asie, renvoyé à cause de son opposition à Lionel Jospin au sujet du Hezbollah." "Le révisionnisme et moi, ça fait deux, insiste-t-il. Mais il y a un révisionnisme admissible, celui qui est de l'ordre de la discussion et qui doit intéresser les intellectuels." Le chef du PMF martèle qu'il est "antisioniste, mais pas antisémite". Le sionisme est, selon lui, "une idéologie d'apartheid et de haine" ; les Palestiniens sont victimes d'un "génocide". Il assume complètement les slogans scandés au cours des manifestations propalestiniennes de son parti : "Bush, Sharon, Hitler, où est la différence ?" et "Sionisme = nazisme". (Le Monde, 17-1-2004, http://www.aufeminin.com/__f19134_Actu1_Le_trouble_organisateur_du_defile_pour_le_voile.html). 7 Nissim ZVILI, Libération vendredi 26 mars 2004, http://www.primo-europe.org/documents.php?numdoc=Do-304693365 8 La charte du Hamas, Article 13 précise : « Les initiatives et ce que l'on appelle les solutions pacifiques et les conférences internationales sont contraires aux principes du Mouvement de Résistance Islamique. Le fait d'abuser de quelque parcelle que ce soit de la Palestine est un abus dirigé contre une parcelle de la religion. ». http://www.objectif-info.com/Antisem-islam/charte_hamas.htm 9 Par exemple, Le 29 janvier 2005, dans un éditorial intitulé “Les mensonges de l’industrie de l’holocauste”, publié dans Le Tehran Times, affilié au ministère des affaires étrangères iranien, le journaliste Hossein Amiri prétend que L’holocauste n’a jamais eu lieu, basant son opinion sur celle des « historiens révisionnistes » qui ont prouvé que l’extermination des juifs aurait pris plus que six ans de guerre et que les “nettoyages ethniques par le gaz poison Zyklon-B, comme le prétendent les Sionistes, n’était pas possible à cette période ». L’éditorial minimise l’holocauste déclarant que n’importe quelle guerre - pas seulement la deuxième guerre mondiale - « conduit à de nombreux problèmes et désastres » et que les camps de concentration nazis n’étaient pas pires que tout autre camp de détention. 10 Ainsi Elias Sambar, directeur de la Revue d‘Etudes Palestiniennes tord le cou à un mythe qui motive pourtant bon nombre de militants pro-palestiniens : « on ne peut pas dire, comme on l'entend trop souvent, « comment les victimes de Hitler ont-elles pu faire aux autres ce qu'on leur a fait ? ». Non, les Israéliens n'ont pas fait aux Palestiniens ce que les nazis ont fait aux Juifs ! Et cela n'enlève rien aux souffrances des uns et des autres » (Télérama n° 2872 - 27 janvier 2005) 11 B’nai B’rith Menorah septembre 2004, intervention d’Alexandre Adler 12 Site du ccTr ; http://membres.lycos.fr/ifw/article.php3?id_article=1 13 http://www.crif.org/index.php?dossier=42&menu=5 14 Libération, 7 avril 2004. 15 France-Soir - "Antisémitisme : Le Mrap accusé de complaisance", Philippe Bouvier, samedi 6 novembre 2004 16 il y a des droits, mais il n’y a plus de devoirs de citoyens. Quelle image de la citoyenneté ! Quelle discrimination positive ! 17 http://www.upjf.org/documents/showthread.php?s=80f58ee9cde6c453a8921ff54ab78c3c&threadid=5703&highlight=feigenbaum Présentation chez NPNS Nord Essonne 4 février 2005
Ecrit par candide, le Mercredi 16 Février 2005, 22:17 dans la rubrique "Premiers Pas".
Repondre a cet article
|
Lien croisé
Ecrit par Anonyme le Samedi 10 Septembre 2005, 22:08
Web Blog Directory - WeBlog A Lot - Aggregating the PoweR of Blogs! : " candide : antiracisme - conférence de "ni Putes ni Soumises" - (Feb 17 2005 20:27 GMT) - extrait du site http://primo-europe.org, que je recommande à tous pour sa rigueur et son honnêteté Anti-racisme oui, mais quel anti-racisme ? Texte d'une conférence débat organisée par "Ni Putes Ni Soumises" Un des éléments importants de la citoyenneté et du refus de "
Repondre a ce commentaire
|
|
|
|