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affaire AL DURA / FRANCE 2 - Pétition pour la suspension du journaliste ENDERLIN

Vu les éléments portés à la connaissance du public par la tribune parue dans LE FIGARO du 25 janvier 2005 page 13 sous la signature de Denis Jeambar, journaliste, directeur de la rédaction de l'Express, et Daniel Leconte, producteur et réalisateur à Arte,

Vu notamment les passages suivants: ... Enderlin commente ..." ici Djamal et son père. Ils sont la cible des tirs venus de la position israélienne. L'enfant fait des signes...une nouvelle rafale ... l'enfant est mort et son père est blessé"...

Vu que comme "Charles Enderlin, le correspondant de France 2 en Israel n'est pas sur place" : il aurait du avoir un commentaire avec de la retenue

Vu qu'il a déclaré notamment à Télérama "j'ai coupé l'agonie de l'enfant. C'était insupportable..."
Vu que lors d'une réunion au sein de France 2 à ce sujet, les deux auteurs de l'article ont demandé de visionner les rushes intégralement
Vu que "cette fameuse agonie qu'Enderlin affirme avoir coupé au montage n'existe pas" dans les rushes

Vu que d'après les auteurs, qui ne sont pas à ce jour démentis "le visionnage permet de relever, avec l'approbation des confrères de France 2 .... dans les minutes qui précèdent la fusillade les Palestiniens semblent avoir organisé une mise en scène. Ils jouent à la guerre et simulent, dans la plupart des cas des blessures imaginaires..."

Vu également que ..."au moment où Charles Enderlin donne le gamin pour mort, c'est à dire le soir même sur le journal de France 2, rien ne lui permet d'affirmer qu'il est vraiement mort et encore moins qu'il a été tué par des soldats israéliens".

Vu que les auteurs écrivent aussi, après un travail d'enquête... "tout bien au contraire, à commencer par l'emplacement des uns et des autres sur le terrain, incriminerait plutot une ou des balles palestiniennes"...

L'auteur des lignes, attaché aux valeurs fondatrices de la démocratie demande
- une enquête publique sur le détournement d'image apparemment manifeste
- la suspension pour la durée de l'enquête du journaliste Enderlin, dont la fiabilité peut être raisonnablement mis en doute, et ne peut plus assurer une mission d'information dans le cadre d'un service public d'état.

La pétition est ouverte.